Les membres de l’unité de l’exploitation postale urbaine (unité urbaine) travaillent dans les bureaux de poste et les établissements postaux en tant que facteurs et factrices, courriers des services postaux, commis des postes, manieurs et manieuses de dépêches, expéditeurs et expéditrices de dépêches, techniciens et techniciennes, mécaniciens et mécaniciennes, électriciens et électriciennes et techniciens et techniciennes en électronique.
L’unité urbaine compte environ 42 000 membres dans l’ensemble du pays. En 1989, le STTP a été accrédité pour représenter tous les travailleurs et travailleuses de l’exploitation postale urbaine, dont les travailleurs et travailleuses auparavant représentés par l’Union des facteurs du Canada (UFC), la Fraternité internationale des ouvriers en électricité (FIOE) et certains éléments de l’Alliance de la fonction publique du Canada.
Le STTP détient les droits de négociation collective pour les membres de l’unité urbaine depuis 1967, année où le gouvernement a adopté la Loi sur les relations de travail dans la fonction publique. Cette loi permettait aux fonctionnaires fédéraux, dont les travailleurs et travailleuses des postes, de choisir entre l’arbitrage obligatoire et la conciliation assortie du droit de grève.
Le STTP a remporté de nombreux gains au nom de ses membres de l’unité urbaine, mais il a dû pour cela s’appuyer sur le militantisme de ses membres durant les négociations et parfois même recourir à la grève. En 1981, par exemple, les membres de l’unité urbaine ont fait une grève de 42 jours à l’issue de laquelle ils ont obtenu le congé de maternité payé, faisant du STTP le premier syndicat national à obtenir ce droit pour ses membres.