Nous avons tenu des rassemblements pour montrer au gouvernement et à Postes Canada que nous sommes prêts à faire valoir nos revendications.
Postes Canada dit aux médias et à ses clients que « Postes Canada et le Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes demeurent à la table de négociation, mais le manque de progrès est décourageant. » Elle a aussi déclaré ce qui suit : « Comme vous le savez, Postes Canada a exprimé le vif désir de négocier sans menace d’un lock-out. Même si le STTP a déclaré à maintes reprises qu’il n’a pas l’intention de déclencher une grève, la menace de donner un préavis de grève de 72 heures demeure toujours une possibilité très réelle. » Quel message Postes Canada envoie-t-elle à ses clients? Se prépare-t-elle à émettre un autre préavis de lock-out de 72 heures?
Il nous reste encore d’importants enjeux à régler, et Postes Canada ne semble pas vouloir en discuter sérieusement. Elle semble satisfaite de consacrer du temps à discuter de points n’ayant aucune incidence financière, mais évite les enjeux majeurs qu’il faut régler pour arriver à conclure des conventions collectives négociées. La raison pour laquelle « le manque de progrès est décourageant » tient du fait que Postes Canada ne veut pas discuter des enjeux majeurs.
Il est impératif que Postes Canada se présente à la table de négociation prête à discuter des dossiers épineux dont la résolution est essentielle à l’obtention de conventions collectives négociées. Elle doit négocier avec sérieux le règlement des dossiers toujours en suspens et cesser de laisser entendre qu’il pourrait y avoir une interruption de service.
Postes Canada doit traduire son « vif désir de négocier » en véritables actions. Disons-lui de cesser de faire fuir les clients. La meilleure façon pour Postes Canada de garder ses clients est de se présenter à la table de négociation prête à régler les points en litige.
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