Au Canada, plus du tiers des travailleuses et travailleurs sont aux prises avec de la violence conjugale, ou le seront au cours de leur vie. Pour plus de la moitié de ces personnes, la violence les suit au travail. Il faut éliminer les préjugés qui laissent croire que la violence conjugale relève exclusivement de la vie privée.
De concert avec le Congrès du travail du Canada, l’université Western, à London, en Ontario, a réalisé un sondage pancanadien sur la violence conjugale et ses conséquences au travail. Les résultats du sondage ont révélé un besoin énorme de soutien et d’interventions en milieu de travail.
« Sur l’ensemble des personnes ayant indiqué avoir subi de la violence conjugale, plus de 80 % ont déclaré que leur rendement au travail avait diminué. Près de 9 % ont affirmé avoir perdu leur emploi à cause de la violence conjugale. Les conséquences de la violence conjugale sont vastes : 37 % ont indiqué que leurs consœurs et confrères de travail en subissaient des conséquences en raison de l’inquiétude ou du stress causé par la situation de violence. »
Il faut absolument inclure dans la convention collective des dispositions qui définissent les critères nécessaires pour accorder un congé payé au membre victime de violence conjugale et pour le protéger contre l’imposition de mesures disciplinaires ou défavorables. La marche à suivre en matière de violence conjugale doit être pertinente et connue de tous les employés et employées.
Solidarité!
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